RSI EnvironnemenT annonce ce matin un investissement de quelque 3,5 M$ pour l’optimisation de son service de traitement thermique de matières liquides contaminées. Le projet, qui a profité d’un prêt de DEC à la hauteur de 1,2 M$, vise notamment à améliorer la productivité du procédé. Il mènera d’ailleurs, à la création de cinq nouveaux emplois.
L’aide obtenue de la part de l’Agence de développement économique du Canada (DEC) portera sur les coûts de construction et d’aménagement de lagunes, ainsi que d’un bâtiment auxiliaire. Il permettra d’ajouter deux réservoirs supplémentaires de quatre millions de litres aux deux existants de 800 000 litres.
Du même coup, l’automatisation du procédé sera améliorée, selon Jean-François Landry le PDG de l’entreprise. « Les nouvelles lagunes nous permettront de stocker davantage d’eau contaminée pour desservir plus de clients potentiels. Nous sommes d’ailleurs les seuls au Québec à utiliser le procédé de désorption thermique, qui consiste à vaporiser l’eau, pour ensuite détruire complètement les contaminants qu’elle contenait », confie l’homme d’affaires.
« Nous sommes fiers de participer à l’effort de relance économique du gouvernement et de mettre à contribution la technologie verte développée par RSI Environnement. Il nous fait également plaisir de créer cinq emplois de qualité dans la région dans le cadre de ce projet. Ce projet, distinct du projet soumis la semaine dernière au ministère de l’Environnement du Québec, s’inscrit dans la même volonté de purifier les sols québécois et d’éviter que des matières contaminées restent enfouies, laissant aux générations futures un passif environnemental nocif », a aussi lancé le PDG Jean-François Landry.